—————————————— RECHERCHE/CRÉATION | ———————————————————————————— | |
documentation | Le défi perpetuel dans la production des oeuvres qui tournent autour de « process » est le fait qu'on a tendance à stabiliser ce qui était dynamique en temps-réel. Le texte, les images et nos PDFs sont cependant pas mal utile à (partiellement) démontrer ce qui s'est passé... » art/commissariat/recherche-création, 2011–18 » oeuvres performatifs, 2011–17 |
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la gastronomie | Malgré la définition traditionelle (et assez figé) de «gastronomie», je l'interprète de diverses façons, ce que comprend son origine étymologique et les multiples implications de sa nature systemique ou cosmologique. Je vois la gastronomie plus comme une approche à l'alimentation et moins comme domaine ou sujet. C'est une manière de décrire les dynamiques du système alimentaire : une parallèle à la théorie acteur-réseau de la sociologie. Dans cette optique, la complexité implicite de nos modes de se nourrir se révèlent, ainsi que les problèmes associés avec un système dans lequel les pratiques sont isolées l'une de l'autre. » Souper de thèse |
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la performativité, les assemblages collaboratives |
De la linguistique à l'anthropologie, des études culturelles à la sociologie de la science, la «performativité» est devenue une notion importante dans les décennies récentes. De même (selon moi) dans le monde alimentaire. Un produit, un plat, un repas : tous comprend beaucoup plus que des simples objets-nourritures. Ils sont des manifestations ici-et-maintenant dans le temps et dans l'espace qui représentent un instantané d'un assemblage énorme de plusieurs actants divers—des personnes, des plantes, des animaux, oui, mais aussi des processus et des discours, des modes économiques et des routes de transport. Voir ce qui est caché par la matrice alimentaire : c'est ça que nous donne la performativité. » Orchestrer la perte/Perpetual Demotion (texte) (vidéo) |
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l'intersubjectivity, l'intra-action |
Une question se pose quand on parle de la performance, ainsi que les inter- et intra-actions entre les gens et ce qu'ils mangent : Faisons-nous notre nourriture, ou nous fait-il? Si la réponse donnée est «l'un ET l'autre» il serait nécessaire de rompre la relation sujet-objet qu'on a développer avec notre bouffe et d'agir davantage avec la conscience et la connaissance de cette réalité intersubjective. » Les itérations d'un patrimoine alimentaire : le Québec N+1 |
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les cocktails et l'dentité | Molotov, crevette, drogue, vierge, saucisses. Les gens. Le Québec. Le cocktail est une mélange qui représente plus que l'ensemble de ses components, un entier qui est équilibrée, liée aux goûts classiques, mais aussi sujet aux interpretations personelles. Bibito ergo sum? |
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les ecologies, la forme et la transformation
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La matière et l'énergie ne sont ni créées ni détruites. La «production» n'est que tout simplement une changement d'état. En examinant la chaîne alimentaire, je crois qu'il faut voir les transformations par lesquelles la nourriture se passe. Ceci est plus instructif qu'une discussion des dualités traditionelles, comme par exemple «la production et la consommation». L'optique de l'écologie nous aide a voir quand et/ou si les confins qui définissent ces états sont utiles ou pertinents, ainsi que l'importance de percevoir la nourriture dans un mouvement continue de transformation énergie-matière. » Orchestrer la perte/Perpetual Demotion |